Saturday, 2 January 2016

Rien N'est Plus dangereux Qu'une société Qui ne Lit pas

Mon article dans le quotidien algérien ELWATAN 

Mon article intitulé "Rien n'est plus dangereux qu'une société qui ne lit pas"  dans le quotidien algérien EL-WATAN, du samedi, 06 août 2014. Mes salutations.. M. Benzadi - Royaume-Uni 

http://www.elwatandz.com/culture/14372.html


Rien n'est plus dangereux qu'une société qui ne lit pas 



Une étude publiée ces dernières années révèle que la personne dans le monde arabe ne lit pas plus de six pages par année, alors que les Américains lisent une moyenne de 11 livres par année, et que les Britanniques encouragent leurs enfants à en lire 50. 
En d'autres termes, un citoyen arabe ne dépasse pas 10 minutes à lire, en comparaison avec 12.000 minutes de lecture pour un citoyen européen. 

Les résultats témoignent également de la rareté de la publication de livres dans les pays arabes, où un nouveau livre est publié chaque année pour 12 mille personnes, par rapport à un pour 500 personnes en Grande-Bretagne. 

Cependant que les parents britanniques accompagnent leurs enfants aux bibliothèques publiques et leur lisent des histoires quotidiennement, les parents et les enfants dans le monde arabe parlent de tout sauf des livres et de la culture. 
La foire du livre est actuellement devenue important évènement dans les capitales et les grandes villes du monde arabe. Elle attire à chaque fois un grand public, mais, qui sont ces visiteurs en fait? 

On retrouve parmi eux des gens curieux qui convergent vers ce lieu juste pour voir ou pour fuir le vide quotidien et l'oisiveté dans des pays qui sont à la traîne en matière d'infrastructures et de lieux de loisir et où le chômage pèse fortement sur les jeunes. Certains d'entre eux, d'ailleurs n'ont jamais entendu parler d'écrivains célèbres comme Ahlem Mosteghanemi, Kahlil Gibran ou Yasmina Khadra! 
Parmi ces visiteurs figurent également des étudiants qui affluent à chaque édition du salon du livre pour acquérir à bons prix les livres scolaires et les ouvrages de référence dont ils ont besoin dans leurs études. 

Il faut souligner que parmi les meilleurs ventes dans un salon du livre dans un pays arabe à présent sont plutôt des livres consacrés à la cuisine. On a sans aucun doute tendance à dépenser de l'argent pour bien se nourrir et se divertir plutôt que pour lire et se cultiver, telle est notre culture.

Allongé sous un parasol sur la plage de Boumerdes à environ 38 km d'Alger, Hakim, enseignant à l'université d'Alger et un ami intime me dit: 
"pourquoi gaspiller jusqu'à 1200 DA pour acheter un roman?! Avec cet argent je peux acheter un bon repas pour toute la famille. Lire un journal comme ça me suffit largement mon ami ! "

Et pourtant, mon ami Hakim à l'instar de tous les estivants sur cette plage, dépense entre 1500 et 2000 DA pour la location d'un parasol et transats pour se reposer pendant quelques heures seulement sans compter le cout du transport, le manger et boire, etc. On les voit tous ici en train de se baigner, jouer aux cartes ou aux dominos. On les voit bavarder et rigoler…On voit certains d'entre eux bien concentrés en train de lire, mais que lisent-ils en fait ? Plutôt des journaux ou magazines et plutôt des articles politiques ou sportifs, non pas des livres ! Ils sont tous experts quand il s’agit d’une discussion politique ou d’un débat sur le foot, mais ils ont trop peu de connaissance quand il s'agit d'un sujet de littérature ou de culture. Lire des livres ne semble pas intéresser les gens dans les sociétés arabes. Ceci ne fait pas partie  de notre culture, c'est la culture d'outre-mer. 
Certes, la situation est à la fois triste et alarmante. 
La différence entre les pays arabes et les pays occidentaux est énorme, et il est à craindre qu'elle se creuse davantage.

C’est dire qu'on a besoin, et en urgence, de solutions pour ce phénomène. On a besoin de revoir de fond en comble cette situation, et de modifier les habitudes de vie en faveur de la lecture et du savoir. 
 On a besoin, et en urgence, d'ouvrir de nouvelles bibliothèques publiques dans toutes les villes et à agrandir et rénover les anciennes bibliothèques. 
On a besoin, et en urgence, de voir des modifications du contenu des journaux. Actuellement, politique, sport et musique font la Une de nos journaux.  Les journaux  doivent réserver une place très importante à la culture. 

On a besoin, et en urgence, de lancer une grande campagne d'information et de sensibilisation pour enseigner l'amour de la lecture à nos enfants pour le bien de nos enfants et dans l'intérêt de nos sociétés car "Rien n'est plus dangereux qu'une société qui ne lit pas." 

Mouloud Benzadi - Royaume-Uni 


الكاتب المهجري مهمش ودور النشر في الجزائر لا تفي بوعودها

مولود بن زادي لصحيفة الأجواء الجزائرية

أمثال وحكم الكاتب مولود بن زادي في موضوع الإنفراد والتألق والنجاح

Distinctiveness quote by author Mouloud Benzadi

أقوال الكاتب مولود بن زادي في موضوع الإنفراد والتميز:

"إنْ أرَدْتَ النَجَاحَ والتَّألُّقَ في حَيَاتِكَ،
تَنَافَسْ مَعَ غَيْرِكَ، وانْفَرِدْ بِنَفْسِكَ، وسِرْ في سَبِيلِكَ، مُدَافِعاً عَنْ أفْكَارِكَ وأسْلُوبِكَ."

مودتي وتقديري
مولود بن زادي - لندن بريطانيا
١/١/٢٠١٦
#distinctiveness
#mouloudbenzadi
#الانفراد
#التميز
#أمثال_وحكم_الانفراد
#مولود_بنزادي
#أدب_المهجر
#الأدب_الجزائري
#الأدب_العربي

ليس الأدب ملكية خاصة، فنحن جميعا نشترك فيه ولنا جميعا الحق في المشاركة في مشهده بعيدا عن الإقصاء والتهميش مولود بن زادي

ليس الأدب ملكية خاصة، فنحن جميعا نشترك فيه ولنا جميعا الحق في المشاركة في مشهده بعيدا عن الإقصاء والتهميش مولود بن زادي